Bonjour juliende,
depuis plusieurs années, l'Etat a mis en place la plateforme HAL
https://hal.archives-ouvertes.fr/ contenant tous les articles issue de la recherche publique. Pour forcer les laboratoires de recherches à déposer leurs articles sur HAL, l'organisme d'évaluation des laboratoires HCERES s'appuit sur les publications qui se trouve dans la plateforme HAL : permet d'afficher les indicateurs de publication par laboratoire : ça c'est bien. Donc la bonne nouvelle c'est que tous les articles issues de la recherches public françaises effectué depuis quelques années sont accessibles. En gros, l'Etat a bien compris que payer pour accéder à ses propres résultats de recherche, ça ne le faisait pas, et à mis en place un mécanisme adéquate.
Pour les articles récents qui nécessitent de payer il y a plusieurs méthodes : google scholar, scihub, libgen, demander à un collègue, demander directement à un co-auteur de nous envoyer l'article. Et ça marche très bien.
Le problème d'accessibilité à la connaissance se pose pour les vieux articles, où tous les co-auteurs ne sont pas accessible et plus de ce monde, et que les articles ne sont pas forcement accessible sur la toile. Dans ce cas là il faut revenir à d'anciennes méthodes, trouver la bibliothèque qui a archivé le journal en version papier, et demander à quelques de photocopier l'article et de nous l'envoyer.
Concernant la mise en place d'impôt pour télécharger un papier, c'est déjà ce qui est en place, notamment avec le CNRS qui dispose d'une plateforme proxy pour accéder aux journaux. Ça fait depuis plusieurs années que IEEE ne fait pas plus partie de la plateforme proxy en raison d'une augmentation de leur tarifs, dans ce cas chaqu'un se débrouille soit-même en utilisant une des méthodes présentées précédement. Le CNRS c'est de la recherche public, c'est l'Etat qui paye, et les sous proviennent déjà des impôts.
Clairement, pour les papiers récents (< 15 ans) la distribution de la connaissance est accessible. Le problème ne se trouve pas dans la distribution, mais dans le mécanisme de reviewing de qualité des articles soumis, et les éditeurs de journaux classiques (type IEEE, Springer) continues de mener la danse.