Bonjour à tous,
Je prends le temps ici,de vous expliquez le projet dans lequel je me suis inscrite il y a deux ans.
Je suis infirmière spécialisée en psychiatrie et santé mentale et je travaille dans une grosse intercommunale de Liège.
Oui ,je suis Belge .
Passionnée par mon travail et je m'ennuyais...
J'ai suivi une formation interuniversitaire en Alcoologie à Bruxelles.
Dans ce cadre, j'ai créé 5 séances basées sur l'entretien motivationnel de groupe.
Pour les patients en cure avec problématique alcool,cocaïne, cannabis.
Les personnes que j'accompagne son des personnes toujours insérées socialement (des médecins, des entrepreneurs, des professeurs, des boulangers, des chimistes, des artistes, etc,etc,..mais aussi des papas, des mamans,des ados,..)
Le but étant que moi en tant que "soignante",j'ai un rôle de "facilitatrice" plutôt que d'expert (surtout le plus grand expert c'est la personne addicte elle même).
Le but ultime dans mon job c'est mobiliser l'élan et redonner confiance et respect à la personne.
J'ai voulu partager mon travail mais les mentalités pyramidales de mon travail, on la dent dur,..travailler en transversalité,..
Comme je m'ennuyais toujours j'ai voulu faire un travail en amont du problème et plus zi coeur de la vie des gens.
Ceux qui ont la honte qui ont peur, qui son perdu fasse à leurs conso.
Dans la problématique alcool, le challenge serai de pouvoir lever le tabou de la consommation. Avant d'être dépendant on peut-être dans le mésusage du produit.
L'alcool est une drogue dur!
Je pourrais vous parler d'éthanol,de congénères,...
L'alcool alimentaire, rien de nourrissant la dedans,..
La société au niveau de l'incitation à l'alcoolisation est forte car elle est étroitement liée à la vie sociale.
Par contre si la dépendance s'installe vous êtes exclus et devener" l'ivrogne ".
Donc,j'ai démarrer des consultations à domicile en tant qu infirmière consultante en alcoologie avec l'aide mon médecin traitant qui me passe même un bureau à l'occasion.
Mais je suis très hors cadre administrativement parlant.
Ma formation d'alcologue n'a pas d'accréditation, mon statut d'infirmière consultante existe mais n'a pas d'accréditation non plus (c'est ça la Belgique Et sans gouvernement).
Donc,je dois avouer que je me démotive,..pourtant les avancées en neurosciences, permettre de rendre les personnes autonomes et actrices de leurs problèmes de dépendance devraient être de société prioritaire.
On peut même envisager des applis,ils en existe pour le sevrage tabac,je pense que pour l'alcool à part un hôpital suisse,..
Puis bosser en réseau, mon but c'est de mobiliser la démarche de la personne qui veut arrêter, réduire, ou simplement, parler de sa consommation, de le diriger vers les gastro entre,vers les groupes de soutien (A.A,vie libre,abstinence et tolérance,..)
Transmettre, l'alcool son impact sur ton circuit de récompense, ton biais attentionnel, c'est quoi qui rend dépendant dans l'alcool, les personnes qui font un by pass pour maigrir risque de dépendance à l'alcool, cela veut quoi addicte etc,etc..
En fin voilà, si des personnes travaillent dans le domaine médecins,éducateurs, infirmières qui "kiffe "personnes avec un problématiques de dépendantes .
Je suis vraiment open pour discuter réfléchir ensemble.
Je peux aussi envoyer mes petits travaux ici,si cela intéresse les crapauds fous.
Je suis navrée, j'ai sûrement été longue et décousue.
J'ai pas toujours les codes pour structurer les choses ,sauf quand je prends le temps
Belle journée à vous.
